La 3ème étape du tour de France, le 3 juillet 2012, passe le long de la chaussée brunehaut. La Photo d'un paysage Herbellois est en première page du quotidien www.20minutes.fr (30 juin 2012)
C'est le photographe Claude Waeghemacker qui a réalisé pour le quotidien un diaporama avec commentaires d'avant le passage du tour, à voire ici. (2 photos des champs du village entr' Herbelles et Cléty, entre le bois "Payen" et le bois "Robert" sur la chaussée Brunehaut illustrent le prochain passage du tour sur les terres Herbelloises)
Herbelles sera-t-il bientôt une incontournable étape du tour de France ??
album photo tour-2012
La ducasse d'Herbelles à lieu le premier dimanche après le 11 juin.
Dans les années 1960 à 1975, les ducasses étaient des fêtes où participaient la plupart des habitants. Elles donnaient souvent lieu à des repas de famille et à des bals musettes du dimanche et du lundi (appelé raccroc de ducasse). Cela mettait de l'animation dans le village et de nombreuses rencontres entre adolescents se faisaient de cette façon.
A Herbelles, principalement pour les jeunes filles,la commune faisait venir un forain qui installait chaque année ses balançoires en bois. Une fois élancées, et la chevelure au vent, c'était à celles qui parviendraient à faire monter leurs embarcations au plus haut.jusqu'à ce que le forain manipule le levier frein de la planche afin d' arrêter le jeu. Parfois aussi il y avait un manège avec les bus, autos, hélico et autres chevaux sur lequel il suffisait d'attraper le pompom afin de gagner un tour gratuitement.
Les garçons quant à eux, attendaient toujours avec impatience le fourgon citroen gris dans laquelle "grand mère à chuques" s'installait et tenait son petit commerce. Elle le positionnait près de la salle des fêtes à l'emplacement de l'abri bus actuel, arrétait le moteur et là se passaient d'interminables minutes avant qu'elle n'ouvre la partie supérieure arrière de son citroen H. C'était une véritable caverne d'ali baba qui regorgeait de jouets de toutes sortes accrochés de partout et de confiseries. On distinguait à peine la vieille dame à l'embonpoint certain qui était assise derrière son étalage. Seule une bonne bouille aux yeux globuleux , aux cheveux gris, crépus et fatigués et au sourire édenté apparaissait, tant et si bien qu'elle devait tendre une pelle jouet afin d'encaisser ses gains et rendre la monnaie. Mais qu'importe, la dame délivrait les pétards à mèches aux garçons et la place était vite envahie par les pétarades de toutes sortes, par les fumées et les odeurs de poudre.
"el guaiii " dimanche après le 11 juin
ducasse 2ème dimanche d'octobre
Un soldat Herbellois, Mr Michel Lapouille, est affecté en Moselle . Dans son récit très détaillé de sa journée du 10 mai 1940, que vous pouvez lire ici, il nous décrit la situation, sa position et se place comme l'un des premiers témoin Herbellois de la grande offensive Allemande. Il nous fait aussi le récit de sa capture d'un aviateur ce même jour.
Quelques jours plus tard, à Herbelles, de nombreux réfugiés s'enfuient devant l'arrivée de l'armée Allemande , traversent le village et trouvent des lieux où les habitants les accueillent .
Le jeune Christian, alors âgé d'une douzaine d'années, raconte qu'il voit la ferme des ses parents et l'étable à vaches se remplir d'une trentaine de personnes. La ferme familiale devient alors un petit centre d'hébergement. Certaines familles de réfugiés arrivent en char à roues tirés par 2 chevaux, d'autres à pieds, en vélos et de très nombreuses personnes traversent le village afin de gagner la côte.
La ferme abritera ces réfugiés pendant 2 ou 3 jours et des liens d'amitiés et de reconnaissance se créent dans un laps de temps très court. Les enfants font vite connaissance et jouent ensemble.Il est à noter que malgré les évènements, les enfants du village vont toujours à l'école.
Des familles de Merville et de La Madeleine font partie des gens hébergés. Le "bouillot" espèce de grande marmitte servant à faire cuire les pommes de terre pour engraisser les cochons est nettoyé et la soupe y est préparée pour tout le groupe. . Un lieutenant Français passe à la ferme et informe que la veille, ils étaient en contact avec les Allemands à St Pol sur Ternoise; il souhaite installer 2 mitrailleuses sur la chaussée Brunehaut en direction de Therouanne et d'Upen pour arrêter l'offensive, mais en est dissuadé par Désiré Martin qui juge cette manoeuvre beaucoup trop risquée pour les civils et réfugiés et surement inefficace face à l'ampleur des moyens de l'ennemi. Cette information a du faire qu'une partie des réfugiés s'en sont retournés chez eux.
Une centaine de soldats ont établit leur quartier général à la ferme de Mr Fouache Léon. Leurs chevaux sont dissimulés à quelques centaines de mètres, dans la rue des saules et dans la rue Robert.
Le village voisin de Therouanne subira un bombardement le 22 mai 1940 .(cf article). Au vu du témoignage ci dessous, on peut presque en conclure que les Allemands ont du pénètrer aussi dans Herbelles le même jour.
Un officier Allemand qui aura réquisitionné une chambre dans la ferme qui hébergeait précédemment les réfugiés dira d'un ton optimiste: " Boulogne..Calais..Pschitt... London"
Les chiffres et renseignements de cette rubrique sont issus de documents administratifs Herbellois et reflètent la réalité des faits à cette période.
Le tableau 7 indique la répartition des différentes cultures (une moyenne des 25 années) et montre que le blé et l'avoine sont les principales cultures avec 33% et 15 % des terres cultivées de la commune. Les prairies, foin, luzerne et sainfouin représentent eux aussi 16% des surfaces cultivées.
tableau 8: les rendements des céréales se situent généralement dans une fourchette des 15 à 20 quintaux l'hectare et ne montrent pas de réelle progression pendant cette période de 1898 à 1927; on visualise l'influence de la guerre et les faibles performances lors de ces années difficiles.En 1901, une batteuse à manège (une à Herbelles cette année là) comme celle sur la vidéo ci dessous, permettait avec 5 hommes de battre 2 hectolitres à l'heure soit environ 150 kilos (par comparaison, une moissonneuse batteuse actuelle peut couper 2 hectares à l'heure avec un rendement de 3 tonnes).
les tableaux 1 et tableaux 2 représentent les courbes d'évolution des surfaces cultivées. Il semble que les surfaces de culture de l'orge, des pois, féverolles et seigle ne varient que très peu d'une année sur l'autre et on visualise bien la prédominance du blé, de l'avoine et de la pomme de terre. La production des betteraves commence sa progression à partir de l'année 1924.
tableau 3: courbe de statistiques équidés
tableau 4 :courbe de statistiques porcins
tableau 5: courbe de statistiques bovins
tableau 6 : courbe de statistiques ovins
Ces tableaux démontrent des "ruptures" dans l'élevage des ovins et des porcins pendant la guerre 1914-1918 ( l'élevagedes bovins et équidés ne semblant pas être affectés sur cette période).
Il est à noter aussi des renouvellements importants des chevaux agès dans les années 1904 et 1913 pour des chevaux plus jeunes.
ci dessous tableaux statistiques de 1923, pour l'ensemble des documents statistiques, consultez l'album "stats de 1898 à 1928"ou cliquez sur ce lien
Le 14 juillet donne lieu chaque année à des jeux où sont conviés les habitants et notamment les enfants.
Dans les documents ci-joints qui datent des années 1920, on peut voir les jeux qu' organisaient nos élus pour cette fête Nationale.
Les courriers des préfets aux maires n'omettaient pas de rappeler l'importance de cette cérémonie ainsi que de l'obligation de "prendre les dispositions nécessaires".
autres documents d'époque en suivant ce lien
Chauff Aa, 38 rue Brocquoise 03 21 38 33 06 : installation eau et gaz en tous locaux
Allouchery Jean Luc et Ginette, 12 rue Gaillot 03 21 38 07 03 ; ventes de fruits et légumes
http://www.fermeallouchery.fr/
Briche Dominique,9 rue Brocquoise 03 21 95 68 02; transports routiers et entreprise de travaux agricoles.
CBS ingrédients, 32 rue du grand champ 03 21 38 08 44; commerce aliments pour le bétail
Chatelain Jean Pierre, 44 rue Brocquoise 03 21 95 56 81 ; exploitation forestière
FERMELEC, 12 rue Brocquoise03 21 38 00 71; électricien.
Hellin Didier; 5 grand rue 03 21 95 23 50; taxi.
Philiipe Nathalie Bernadette cabinet LINGUISTICA 03 21 12 36 24, 23 grand rue; traductions et interprètations
SARL Eric Castier, rue du grand 03 21 93 23 22; travaux de maçonnerie générale et gros oeuvre.
Au cours de la première guerre mondiale, la Croix Rouge Portugaise (CVP- Cruz vermelha Portuguesa) a envoyé des infirmières en France, pour un Hopital d'Ambleteuse afin d'aider le Corps Expéditionnaire Portugais ( CEP - Corpo Expedicionario Português)
En 1918, un groupe de 12 infirmières séparé du CVP, a formé le GADE (Grupo Auxiliar de Damas Enfermeiras- Groupe des Dames infirmières).
Ce groupe a travaillé pour l'armée et a été placé à Herbelles.
Le gouvernement Portugais n'a pas aimé avoir des femmes au front et a rapidement créé une loi afin que les dames infirmières n'y soient plus.
Ana obrigado por nos dexar partilhar esta informaçäo e Portugues para nos ajudardurante essa guerra
merci à Ana de nous avoir communiqué ces informations et aux Portugais de nous avoir aidés pendant cette guerre
Lieu de rencontre et de convivialité, les bistrots tenaient une place importante il y a encore quelques années dans la vie du village. Ils étaient souvent des lieux de rendez vous, de rassemblements incontournables où il faisait bon se détendre après une journée de labeur en buvant son p'tit rouge ou en s'attardant à quelques parties de belote après la messe du dimanche.
Les fêtes locales,nationales aisi que religieuses étaient autant d'occasions pour s'attarder autour d'un verre ou de plusieurs à discuter.Ces lieux d'accueil "sociaux" se perdent de plus en plus en monde rural..changement d'habitudes liées aux modes de communication, aux interdictions, aux contrôles d'alcoolémie et à la crise..alors, évolution ou régression ?
café Alfred Ansel (café de l'église)avec une orangeade primerose inoubliable !
café Aline Barois (cousine de Gisèle Lecoustre,rue principale)
café Alfred Demol (forgeron également, rue Titelouze)
café Elie Godart (rue principale )
café Lecoustre (Gisèle et André), également épicerie et dépositaire du premier téléphone dans la commune(sur la place).
café Marcel Legrain (rue Brocquoise)
et plus tard, dans les années 80..
café "chez Léon" (rue de l'Eglise); billard, baby foot, juke box et repas en toute simplicité le dimanche avec Anne Marie d'une gentillesse sans égal.